L’amélioration de la qualité de la langue française est enjeu qui doit concerner tous les Québécoises et les Québécois, qu’ils soient francophones, anglophones ou allophones. Nous devons développer, dès le plus jeune âge, le sentiment d’attachement au français, ainsi que le désir d’en améliorer notre maîtrise tout au long de notre vie.
Les données d’un récent sondage mené par le Conseil du patronat du Québec auprès de ses membres révèlent qu’il est de plus en plus difficile de recruter des employés qui ont une bonne maîtrise de la langue française, quelle que soit leur langue d’origine, y compris des francophones. L’organisation du travail ayant beaucoup évolué au cours des dernières décennies, les communications officielles écrites à l’externe et à l’interne sont maintenant entre les mains de plusieurs personnes et ne sont plus centralisées comme c’était le cas avant l’avènement des courriels.
De plus, les statistiques démontrent que la communauté anglophone du Québec est bilingue dans une grande proportion. Cependant, de nombreux membres de la communauté ne se sentent malheureusement pas assez confiants dans l’usage de la langue française pour réussir à s’épanouir et à contribuer pleinement au développement social et économique du Québec. Cela explique entre autres pourquoi une proportion des jeunes issus de cette communauté quitte le Québec.
Pour notre formation politique, l’importance fondamentale que revêt la vitalité de la langue française pour le développement de notre société exige que toute personne qui souhaite parfaire sa maîtrise de la langue française, à l’oral ou à l’écrit, puisse le faire par le truchement de cours gratuits d’apprentissage et de perfectionnement du français.
Nous proposons donc :
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De déployer gratuitement des cours d’apprentissage et de perfectionnement de la langue française, parlée et écrite, dans toutes les régions. Rappelons que nous avons déposé un projet de loi en ce sens à l’Assemblée nationale, le projet de loi 590.
Les propositions mises de l’avant ont fait l’objet d’une réflexion approfondie à la suite de plusieurs consultations.
Pour nous engager dans cette démarche, nous avons d’abord identifié les principes fondamentaux qui devaient nous guider. Pour nous, c’était nécessaire d’identifier les assises autour desquelles l’ensemble des Québécoises et Québécois, de toutes les origines, peut aisément s’unir et se rallier.