Deux récentes études de l’OQLF démontrent que l’anglais est de plus en plus présent dans les milieux de travail du Québec. En effet, les travailleurs qui utilisent exclusivement le français sont maintenant au nombre de 53,3 % sur l’île de Montréal, cette proportion passe à 75,7 % dans sa couronne et à 85,6 % pour le reste du Québec.
Nous proposons donc :
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D’appliquer aux entreprises de compétence fédérale les dispositions de la Charte de la langue française;
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De revoir l’article 46 de la Charte de la langue française afin de mieux baliser les exigences d’une autre langue que le français à l’embauche, notamment en précisant le principe de nécessité;
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D’accompagner dans leur francisation les entreprises de 25 à 49 employés, avec une approche allégée et adaptée d’application aux dispositions de la Charte de la langue française, et ce, afin de tenir compte de la taille et des ressources de ces entreprises.
Les propositions mises de l’avant ont fait l’objet d’une réflexion approfondie à la suite de plusieurs consultations.
Pour nous engager dans cette démarche, nous avons d’abord identifié les principes fondamentaux qui devaient nous guider. Pour nous, c’était nécessaire d’identifier les assises autour desquelles l’ensemble des Québécoises et Québécois, de toutes les origines, peut aisément s’unir et se rallier.